Les consultations parlementaires ont débuté ce jeudi à Helsinki après que le Président et la Première ministre ont apporté leur soutien à une entrée dans l’Otan pour mieux défendre le pays à la suite de l’agression russe en Ukraine. La Suède devrait suivre dimanche.
Le communiqué est bref, le bouleversement géopolitique énorme. En quelques phrases, le président finlandais Sauli Niinistö et la Première ministre Sanna Marin ont soutenu la perspective d’une adhésion à l’Otan, expliquant qu’elle « renforcerait la sécurité du pays» et que lui-même « consoliderait l’alliance défensive ». Helsinki apporte dans son escarcelle 280.000 soldats ainsi que 300.000 réservistes dûment entraînés. Et allonge la frontière de l’Otan avec la Russie de 1.300 kilomètres.
Le parlement finlandais a débattu jeudi de ce choix qui met fin à une politique de non-alignement militaire et de neutralité vis-à-vis de son puissant voisin russe depuis le traité d’amitié signé par les deux pays en 1948. Les dirigeants ont demandé que les discussions au niveau national se tiennent rapidement pour que la candidature se fasse sans délai.